Au secours, mon modèle ne tourne pas !
Combien de modélisateurs en hydraulique, fluviale ou urbaine, se sont retrouvés dans une impasse, avec des modèles instables, lents, aux résultats incohérents, voire tout simplement des modèles qui ne démarrent même plus après un certain nombre de modifications, sans solutions à l’horizon, après avoir épuisé le budget alloué à la modélisation, et à l’approche d’échéances importantes, Cotech, Copil, présentations publiques… ?
La raison?
Les différents logiciels de modélisation gagnent en complexité :
- Dans les modes de calculs qu’ils proposent : 1D, 2D, couplé 1D/2D, voire 3D…
- Dans leurs fonctionnalités de construction : l’intégration de fonctions SIG dans la majorité des outils du marché permettant maintenant de construire des modèles très précis, très complexes, rapidement et à grande échelle.
Cette évolution apporte bien entendu des bénéfices importants : gain en termes de précision des résultats, représentation fiable de phénomènes de plus en plus complexes, gain de temps et de budgets, etc…
L’inconvénient majeur associé à cette évolution, en revanche, est qu’il devient de plus en plus complexe de débugger ces modèles, d’identifier ce qui ne fonctionne pas, d’autant que la facilité de construction conduit de plus en plus souvent les modélisateurs à mettre de côté les principes fondamentaux qui font qu’un modèle va tourner :
- Garder des modèles simples
- Avancer par itération
- Tester à chaque itération, pour identifier facilement la cause des problèmes
- Et évidemment : construire des modèles représentant la réalité physique
Le modélisateur peut donc se retrouver dans une impasse, avec un modèle instable ou non fonctionnel. La réaction est souvent d’attaquer problème en « force brute » (par analogie avec la technique consistant à casser un mot de passe en tentant toutes les combinaisons possibles) en essayant de passer en force, multipliant ainsi les simulations, les essais, les temps passés sur le problème, aggravant de ce fait la situation : les budgets ne sont pas tenus, les échéances non plus, mettant à mal la réputation de l’entreprise.
Quelles sont les solutions ?
Malgré l’urgence apparente, il est nécessaire de marquer une pause, de prendre du temps pour :
- Revenir en arrière, pour repartir d’un modèle fonctionnel, plus simple et plus sain, en respectant les règles de base de construction d’un modèle hydraulique évoquées précédemment, en oubliant les coûts irrécupérables. Quelques pistes classiques permettant de régler ces problèmes :
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Vérification des géométries,
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Ajout de profils en travers dans les zones de variations brusques,
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Production de jeux de conditions initiales propres,
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Diminution des pas de temps calcul,
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Suppression des zones sèches, pas (théoriquement, même si quelques artifices numériques existent) supportées par les modèles 1D,
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Ajout de seuils au niveau de chutes dans le lit du cours d’eau
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Stabilisation des échanges 1D/2D
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Vérification du respect du critère de Courant pour les maillages 2D,
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Ajustement de certains paramètres de calcul numérique
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etc...
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- Chercher de l’assistance, pour avoir un regard neuf sur la problématique, au sein de l’entreprise via des ressources référentes, auprès d’un éventuel support technique associé au logiciel (bien que de manière générale, le domaine d’intervention du support soit limité, il se borne aux problèmes liés au logiciel et ne couvre pas les aspects méthodologiques ou des concepts de modélisation), ou encore auprès de spécialistes indépendants.
Ce que Surface libre propose :
Intervenir sur cette recherche de problèmes, en urgence si nécessaire, pour déterminer les causes des dysfonctionnements, chasser les bugs et fournir un modèle fonctionnel ou des correctifs.
Nous pouvons également intervenir plus en amont dans une mission de conseil et d’accompagnement, pour vérifier que les concepts de modélisation, les représentations envisagées, voire que les logiciels pressentis sont bien adaptés aux missions et études qui vous sont confiées.
Sur ce type d'intervention, les avantages que nous avons identifié pour nos clients ont été les suivants :
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Financier d’abord : si l’on fait l’hypothèse d’un ingénieur cherchant à faire tourner son modèle pendant deux semaines sans garantie de succès, la perte pour l’entreprise est rapidement de l’ordre de 5 000 à 6 500 € d’imputation interne en moyenne, sans compter les impacts des décalages de plan de charge. Notre intervention initiale pour identifier les problèmes et remettre un modèle sur les bons rails représente généralement un budget moins important, dépendant de notre périmètre d’intervention bien évidemment. Le coût et les résultats attendus sont fixés à l’avance, en toute transparence pour l'entreprise.
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En termes de planning : en détectant le problème assez tôt, l’intervention d’un spécialiste peut permettre de garantir de tenir les échéances fixées, et éviter des dommages à la réputation pour l’entreprise.
- Sur le plan humain : le fait d’être en situation d’échec sur un modèle, sans assistance interne possible, peut générer un stress important pour les ingénieurs, un accompagnement par un spécialiste permet à l’ingénieur de restaurer sa confiance et de monter en compétence, en identifiant les causes des problèmes.
N'hésitez pas à nous contacter, où à consulter la page dédiée au support et au conseil sur notre site.
PS : la rentrée est le moment idéal pour acquérir de nouvelles compétences ou consolider celles existantes, n'hésitez pas à nous contacter pour vos éventuels besoins en formation dans les domaines de la modélisation ou du SIG en hydraulique fluviale ou urbaine.